Les robots envahissent notre quotidien


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La nature a toujours été une source d’inspiration pour l’homme dans sa recherche perpétuelle du progrès. Les automates furent l’une des premières tentatives de reproduction des mouvements autonomes, à une époque où l’on pensait expliquer le comportement animal par la mécanique. Depuis le début du XXe siècle, l’ambition de l’homme est montée d’un cran : et s’il était possible de créer une machine imitant en tout point le comportement humain ? Aujourd’hui cet espoir est devenu réalité.

 

Le robot permet à l’homme de repousser les lois de la physique

En tant qu’objet de science-fiction, le robot a longtemps fasciné les foules de par sa faisabilité théorique et son immense potentiel de développement. Son succès passe notamment par sa capacité à relever deux challenges : mécanique d’une part, par l’augmentation significative des dispositions physiques humaines, et cognitif d’autre part, par l’acquisition d’une intelligence artificielle permettant d’adapter son comportement, en toute autonomie, en fonction des stimuli extérieurs.

Le XXIe siècle est un tournant pour la robotique moderne, car les avancées technologiques permettent (enfin !) de répondre à ces deux attentes. Selon de nombreuses études, le marché de la robotique devrait ainsi croître de 30% sur les cinq prochaines années. Deux domaines sont principalement identifiés : le milieu industriel et l’assistance à la personne.

Dans le premier cas, les robots améliorent l’efficacité de certaines missions professionnelles. Nous avons tous en tête les chaines d’assemblage de voitures, cliché typique de la vision « XXe siècle » de la robotisation. Il faut compter désormais sur de véritables assistants professionnels qui savent s’adapter dynamiquement à leur environnement. Il existe également d’autres exemples de fonctions déléguées à la robotique moderne, tels que la surveillance autonome d’entrepôts qui s’appuient sur un ensemble d’outils pour engager les premières actions en cas de détection d’infraction du local, de suspicions de vol ou de départ de feu.

Dans le domaine de l’assistance à la personne, les bénéfices apportés par la robotique sont aussi biologiques que psychologiques et sociétaux. Hérités des recherches militaires, les exosquelettes font aujourd’hui leur apparition dans le civil, pour soutenir les hommes dans l’accomplissement de tâches physiques traumatisantes (comme la manipulation de charges lourdes ou la répétition de mouvements complexes). Par ailleurs, les progrès en matière d’intelligence artificielle et d’équilibre favorisent leur présence au sein de la société humaine. Certains robots sont en effet en capacité de décrypter les émotions et de déployer un niveau de communication élevé.

 

De la nécessité d’organiser la cohabitation homme-robot

Pour le moment la vision économique de la robotique prédomine : elle apporte des solutions aux exigences de croissance tout en améliorant le niveau de vie des sociétés. Mais la présence du robot aux côtés des hommes soulève bien d’autres questions, d’ordre éthique ou philosophique. Par sa proximité physique et sa capacité de prendre des décisions de manière autonome, le robot tend à devenir un être « vivant ». De son constat est née la « cobotique » qui propose des schémas de collaboration étroite entre l’homme et le robot.

D’être « vivant » à être « pensant », il n’y a qu’un pas et nous aurions tort, au regard de notre Histoire, de ne pas réfléchir dès à présent aux conséquences de l’avènement d’une conscience robotique. Le célèbre auteur Issac Asimov avait déjà imaginé en 1940 quelles pourraient être les lois applicables aux robots :

  1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger.
  2. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.
  3. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.

 

A ces trois lois, Asimov a ajouté plus tardivement une « loi zéro » qui interdit au robot de blesser l’humanité ou, par son inaction, de permettre que l’humanité soit blessée. Nous voyons bien que les relations homme-robot font inéluctablement apparaître des enjeux sociétaux.

Et parmi eux, cette question fondamentale pour l’espèce humaine : sommes-nous prêts à nous soumettre à l’autorité d’un robot ? Dans quelles conditions l’homme est-il prêt à déléguer son pouvoir sur la nature et les choses à une autre entité que lui ?

 

Martial Delpuech
Martial Delpuech

Directeur Communication Externe et Marketing Opérationnel

Martial DELPUECH est Directeur Communication Externe chez Hub One. Dans la vie, il est passionné par les arts vivants comme le théâtre, l’opéra et la danse contemporaine. Il est fan de Sidi Larbi Cherkaoui qui représente à lui seul, un symbole de tolérance par le mélange des cultures, et Benjamin Millepied, qui symbolise la rigueur nécessaire pour pouvoir exprimer pleinement son talent. Son gadget technologique préféré : le web. C’est un vrai « internet addict » qui se connecte sur l’un de ses 3 ordinateurs, 2 tablettes ou son smartphone. Et pourtant ce n’est pas un tech !
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