Le sport, nouveau terrain de jeu des objets connectés

Avec 36% des Français en télétravail, les entreprises font face à une augmentation des cyberattaques.
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Simples outils de mesure et de loisirs pour le grand public, les objets connectés se multiplient dans le monde du sport. Et deviennent de véritables instruments d’amélioration et d’analyse de la performance pour les professionnels.

Depuis le début de la coupe du monde de Rugby 2015 en Angleterre, les joueurs sont épiés. Par le public tout d’abord, mais aussi par ces petites bosses que l’on peut repérer sur leur dos. Ces petites excroissances situées juste sous les maillots, qui ont fait leur apparition depuis quelques années, sont en réalité de petits boîtiers GPS (le XV tricolore est équipé du Sensor EveryWhere, développé par la société Française Digital Simulation). Grâce à eux, il devient possible de suivre les joueurs à la trace en recueillant les données portant sur une trentaine de facteurs : vitesse, distance parcourue, rythme cardiaque, énergie dépensés. L’analyse de cette data transmise sans fil et en direct permet de disséquer la performance, mais aussi de repérer la méforme d’un joueur voire même de le sortir s’il a subi un impact trop violent, mesuré grâce à l’accéléromètre intégré.

Et le sportif de haut niveau est de plus en plus connecté. La majorité des équipes de cette coupe du monde de rugby sont équipées de systèmes similaires, et la pratique se répand également dans le football, comme outil d’aide à la gestion de la performance. Plusieurs équipes de NBA, la fameuse association américaine de basket, utilisent également ce type de dispositif.

 

Aucun sport n’échappe à la déferlante des objets connectés

Les objets connectés sont en pleine voie de démocratisation dans le sport et ne sont pas réservés qu’aux professionnels. Les pratiquants de la course à pied ont ouvert la voie depuis longtemps avec les montres GPS et cardiofréquencemètre, pour -entre autres- mesurer la distance parcourue. Couplés à des devices comme les smartphones via des liaisons wifi ou Bluetooth, ces équipements permettent de débriefer les séances de sport, qui peuvent même être partagées, comparées et commentées sur les réseaux sociaux. Et l’internet des objets sportifs est de plus en plus fourni, avec une flopée de lancements de bracelets et montres connectés qui calculent le nombre de pas effectuées, de calories brulées.

Le français Withings, Nike avec son Fuelband ou Jawbone avec son bracelet « coach de vie » sont autant d’exemples. L’équipementier de tennis Babolat a lui mis au point une raquette connectée, la Babolat Play, équipée d’un capteur et testée par Rafael Nadal. Une expérience (et une application ad hoc) basée « sur la progression, le fun et le partage », avec la possibilité pour le joueur du dimanche ou le tennisman confirmé, d’analyser le jeu sur son téléphone ou sa tablette pour corriger ses défauts. Tous les sports sont désormais concernés de près ou de loin, puisque l’on recense pêle-mêle d’objets connectés dans l’univers du golf, de la marche ou de la natation, avec le bracelet Speedo Misfit qui effectue le suivi des entraînements et mesure la distance parcourue en bassin. Selon le cabinet anglais Juniper Research, le marché des objets connectés pour le sport devrait atteindre pas moins de 18 milliards de dollars en 2018. Il ne reste plus qu’à se motiver pour aller pratiquer un peu d’activité physique, dans un stade qui avec un peu de chance sera lui aussi connecté !

Kelly JAKUBOWSKI
Kelly JAKUBOWSKI
Kelly JAKUBOWSKI est Assistante Communication Externe. Elle aime être sur les réseaux sociaux pour satisfaire sa curiosité, connaitre les nouvelles tendances en termes de technologies et surtout, elle adore la photographie. Son gadget préféré : son smartphone : elle ne peut plus s’en séparer !
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