Enfin une réelle utilité au Beacon ? L’exemple de Waze !
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Une technologie qui offre de multiples possibilités
Faut-il enterrer cette technologie ? Certainement pas ! Très peu coûteuse en termes d’investissement infrastructure et s’appuyant sur une technologie omniprésente (le Bluetooth), le iBeacon présente de nombreux cas d’usages intéressants.
Premier exemple, le lancement du programme « Waze Beacons ». La problématique à laquelle répond ce service est simple : votre GPS ne fonctionne plus lorsque vous êtes sous un tunnel ; vous pouvez alors rater une sortie et ne plus bénéficier des informations (sur le trafic notamment).
Waze se propose de remédier à ce problème via une offre de iBeacons destinée à être déployée par des partenaires dans les tunnels. C’est un succès garanti en termes d’usage :
– L’application est déjà installée (et lancée !) lorsque cela est utile,
– La conduite est l’un des rares contextes où le taux d’utilisation du Bluetooth (pour les appels et la musique) est élevé,
– L’utilisateur y trouve un vrai intérêt car la géolocalisation est possible sous un tunnel, et il n’a plus de risque de rater une sortie
La technologie reste bon marché. Waze commercialise ses iBeacons à environ 700$ du kilomètre de tunnel.
On constate aussi d’autres exemples de ROI lors de déploiements de iBeacons dans le domaine du BtoB, par exemple avec le suivi du personnel accompagnant les personnes handicapées en aéroport avec à la clé, plus d’efficacité et un meilleur suivi dans l’exécution des missions.
Pourquoi le iBeacon ne répond-il pas aux attentes de retail ?
Ces cas d’usage sont assez éloignés de ceux qui étaient imaginés et massivement communiqués initialement, notamment dans l’univers du retail.
L’un des premier cas d’usage identifiés du iBeacon est d’accéder aux fonctionnalités de géolocalisation à l’intérieur des bâtiments, là où le GPS est défaillant. Intéressant dans des lieux complexes comme les aéroports où il est difficile pour les visiteurs de s’orienter, mais également dans les environnements plus « retail » comme les centres commerciaux. Il permet aux gestionnaires de ces lieux d’inciter les visiteurs à télécharger leurs applications et ainsipromouvoir leurs services. Si ce cas d’usage reste pertinent dans des environnements complexes, il a toutefois eu moins d’effet qu’initialement prévu, car, avec une vraie réflexion sur l’ergonomie, il est tout à fait possible de proposer du guidage simple sans infrastructure spécifique lié au iBeacon.
Un autre cas d’usage est la capacité à « pusher » (envoyer des notifications via une app mobile)des offres spéciales aux clients à proximité d’une balise iBeacon. Par exemple des promotions visant à générer des ventes additionnelles. Là aussi, ce cas d’usage n’a pas totalement tenu ses promesses. La principale problématique rencontrée est le faible parc adressable : il faut en effet unsmartphone compatible, avec le Bluetooth activé, le iBeacon autorisé et surtout la bonne application installée. Conditions ramenant souvent les utilisateurs potentiels à moins de 1% des visiteurs. Et enfin, l’utilisateur ne bénéficie pas réellement de nouveaux services avec le Beacons, ce qui ne l’incite pas à « remplir les prérequis »…
Les cas d’usages générant des ROI existent donc bel et bien, la technologie iBeacon a certainement de beaux jours devant elle, mais pas forcément grâce aux cas d’usages initialement envisagés !