E-commerce alimentaire : sitôt commandé, sitôt livré !
L’e-commerce alimentaire devient le nouveau défi de la grande distribution et pousse les enseignes à repenser leurs stratégies logistiques afin d’atteindre un sacro-saint objectif : celui de réduire les délais de livraison !
En France, l’essor du e-commerce alimentaire est encore essentiellement porté par le drive, concept hybride entre le digital et le magasin. Mais la donne pourrait bien changer d’ici peu… Selon le rapport Nielson « What’s Next in Commerce » de novembre 2017, les ventes en ligne de produits alimentaires devraient en effet dépasser celles réalisées en magasin en 2022 à travers le monde…
Une tendance qui touche également la France et dont le principal enjeu, pour les enseignes alimentaires, s’articule autour des temps de livraison. Il s’agirait d’ailleurs, toujours selon Nielson, de l’un de leurs principaux défis pour les années à venir. Car les produits alimentaires, à fortiori lorsqu’ils sont frais, ne souffrent pas de délais trop longs en la matière…
Amazon ouvre le bal
Gage que la tendance est prise très au sérieux, l’annonce récente du partenariat entre Amazon et Monoprix (groupe Casino) visant à proposer les produits alimentaires de Monoprix aux clients du service Amazon Prime Now à Paris et dans sa proche banlieue et ce, en moins d’une heure. Le géant du e-commerce n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a été le premier acteur à se positionner sur ce marché avec l’apparition des produits alimentaires dès 2015, et la mise en place du service de livraison rapide en région parisienne Amazon Prime Now en 2016.
La grande distribution prend ses marques
Les acteurs de la grande distribution n’ont cependant pas dit leur dernier mot et multiplient les annonces sur le sujet depuis quelques mois. Si certains comme Monoprix ont fait le choix de s’appuyer sur une marketplace pour livrer leurs produits frais en moins d’une heure, d’autres, à l’instar de Franprix et Carrefour, se sont tournés vers des spécialistes de la livraison express à la demande, telles que la société Stuart.
Leclerc, quant à lui, se donne trois ans pour défier Amazon à Paris dans la vente en ligne et la livraison à domicile des produits de grande consommation, notamment en s’appuyant sur un entrepôt de 6.000 m2 à Pantin !